DISCOURS D’UN ROI SUR LE DECLIN

Une main tendue qui révèle un Maroc affaibli

DISCOURS D’UN ROI SUR LE DECLIN

Le roi Mohammed VI a de nouveau tendu la main à l’Algérie. Mais ce geste, répété chaque année, semble de moins en moins sincère. En réalité, ce discours traduit surtout un affaiblissement profond du Maroc. Isolé sur le plan international, Rabat cherche désespérément à renouer des liens régionaux. Cette initiative n’est donc pas une preuve de force, mais plutôt un aveu de faiblesse. Le roi reconnaît implicitement que son pays ne peut plus tenir seul.

Trente ans de conflit au Sahara, un lourd fardeau

Depuis plus de trois décennies, le conflit du Sahara occidental pèse lourdement sur le Maroc. Malgré les tentatives d’imposer un fait accompli, la reconnaissance internationale n’est pas au rendez-vous. Plusieurs pays retirent leur soutien ou appellent à un référendum d’autodétermination. Ce blocage empêche tout développement réel dans la région. Ainsi, le Maroc s’enfonce dans une impasse diplomatique, avec peu d’alliés solides et de nombreuses critiques.

L’appel au Maghreb, une reconnaissance implicite des frontières

Le roi appelle à relancer l’Union du Maghreb. Mais cet appel a une portée symbolique inattendue. Il admet que le Maghreb inclut bien d’autres pays : l’Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, et même le Sahara occidental. Ainsi, Mohammed VI reconnaît indirectement que le Maroc ne peut se revendiquer seul maître de la région. En nommant explicitement tous ces pays, il confirme que le terme « Maghreb » ne signifie pas Maroc. Il comprend qu’une union régionale nécessite la fin des tensions, y compris sur la question sahraouie.

Un roi affaibli, inquiet d’un possible renversement

Le roi apparaît de plus en plus affaibli physiquement. Ses dernières apparitions montrent une santé déclinante. Des signes visibles, comme des problèmes d’élocution et une posture instable, inquiètent l’opinion. Plusieurs sources évoquent une anxiété croissante au sommet de l’État. Mohammed VI semble craindre une contestation interne. Son discours vise donc à calmer les tensions, surtout avec l’Algérie. Il cherche l’apaisement, non par conviction, mais parce que le rapport de force régional n’est plus en sa faveur. L’Algérie, de son côté, se renforce avec des alliances en Asie et en Europe.

Sources et liens utiles :

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