Un meeting célébrant le déclenchement de la guerre du Sahara occidental provoque l’indignation
La Bellevilloise annule un événement nationaliste marocain prévu pour fêter l’anniversaire du déclenchement de la guerre du Sahara occidental. La salle reçoit une pétition lancée par des collectifs sahraouis, notamment le CASO (Centre d’analyse du Sahara occidental). Ce texte circule vite et mobilise de nombreuses organisations de défense des droits humains. Après examen des faits historiques liés à l’invasion de 1975, la direction décide finalement d’annuler la soirée malgré la pression.
Une salle humaniste refuse une tribune aux réseaux pro-régime marocain
La Bellevilloise, traditionnellement ancrée dans des valeurs humanistes, annonce son choix après avoir pris connaissance des événements de 1975. Cette décision surprend les organisateurs et plusieurs relais du régime marocain en France. Ils espéraient utiliser la salle comme tribune pour l’ultra-nationalisme et les idées expansionnistes de l’État marocain. Le CASO rappelle ensuite que la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU demande clairement la reprise des négociations et la reconduction de la MINURSO pour un an.
Des campagnes de harcèlement visent la salle après l’annulation
Après l’annulation, de nombreux appels à la haine apparaissent rapidement sur les réseaux sociaux. Plusieurs influenceurs relayant les thèses nationalistes marocaines appellent les Marocains en France à harceler les gérants. Certains messages encouragent même l’intimidation, le sabotage d’événements ou l’envoi massif d’e-mails. D’autres appellent à publier de faux avis négatifs sur la page Google de La Bellevilloise, ce qui s’apparente clairement à du harcèlement en ligne.
Mohamed As Soussi et la sphère numérique nationaliste intensifient leurs attaques
Un certain Mohamed As Soussi, récemment très commenté, se distingue par la violence de ses propos. Il réagit immédiatement et appelle, je cite, « les Marocains à se lever ». Très actif sur les réseaux, il figure parmi les relais les plus influents de la propagande marocaine. Il avait déjà condamné les récentes manifestations populaires ou affirmé, dans plusieurs vidéos, que l’ONU reconnaissait la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Il appartient aussi à un groupe se réclamant du soufisme, la Tarika Karkariya, qui recrute massivement sur TikTok et YouTube. Ces comptes, suivis par des centaines de milliers d’abonnés, mêlent prosélytisme religieux et propagande politique, tout en promouvant les thèmes du Grand Maroc ou la glorification de la guerre du Sahara. Le groupe recrute au Maroc mais également dans l’Ouest Algérien, en Tunisie et en France.
Sources et liens utiles :
J’espère qu’il seront poursuivi en justice
C’est l’es méthode de l’entité harcèlement et intimidation